Coordonner la recherche en sciences de la Terre et de l’Univers

L’INSU anime la recherche française en sciences de l’Univers et du Système Terre et construit, avec ses partenaires, la stratégie nationale. Pour réaliser leurs travaux, le plus souvent dans le cadre de programmes nationaux ou internationaux, ses chercheur-e-s s’appuient sur l’observation, l’analyse et la modélisation au travers de grandes infrastructures d’exploration créées ou gérées par l'institut.

Définir une stratégie nationale

Des enjeux universels

L’INSU anime et coordonne des travaux de recherche portant sur l’origine et l’évolution de l’Univers, l’exploration du système solaire, la planète Terre et l’Environnement, et s’intéressant à des enjeux planétaires tels que l’évolution de la Terre, le changement climatique, l’évolution des ressources ou encore les risques naturels.

Des partenariats nombreux

Avec ses partenaires – universités, autres organismes publics, industriels –, l’INSU contribue à structurer la recherche nationale en sciences de la Terre et de l’Univers en identifiant les axes de recherche émergents à soutenir prioritairement. 

Ensemble, ils financent des projets dans le cadre de programmes inter-organismes et coordonnent la mise en œuvre des équipements nationaux ou internationaux de recherche. Ils pilotent également le réseau des observatoires des sciences de l’Univers (OSU).

8000 personnes dans une centaine d'unités

Chercheurs, enseignants-chercheurs, doctorants, post-doctorants, ingénieurs et techniciens, l'INSU compte une centaine d'unités de recherche et de service, en France et à l'étranger, au sein desquelles collaborent quelques 8000 personnes employées par le CNRS et ses partenaires.

3289 chercheurs et enseignants-chercheurs (dont 947 CNRS)
3 381 ingénieurs et techniciens (dont 1 429 CNRS)
1478 doctorants et post-doctorants

Piloter et gérer des infrastructures

Piloter les services nationaux d’observation

Pour comprendre la structure et l’évolution de l’Univers et des planètes ou les changements de long terme de l’atmosphère, des océans et des continents, l’INSU a besoin de données sur de longues périodes. Ce rôle est dévolu aux services nationaux d’observation (SNO) que l’institut labellise et pilote.

Concevoir et gérer les infrastructures de recherche

L’INSU participe également à la définition, à la mise en place et à la gestion d’infrastructures nationales, européennes et internationales qui constituent des moyens d’observation d’envergure pour l’étude de l’Univers, des planètes, de l’atmosphère, de l’océan des surfaces et de l’intérieur de la Terre : navires et flotteurs océanographiques, avions, grands réseaux d’observation en géophysique, télescopes , plateformes de géochimie, portails de données et services...

Concevoir des missions spatiales

L’INSU est un acteur majeur des sciences spatiales développées en partenariat étroit avec le Centre national d’études spatiales (CNES) : ses chercheurs conçoivent des missions ou des instruments embarqués par des sondes et satellites et en exploitent les observations pour répondre aux questions scientifiques.

Une expertise internationalement reconnue

Un acteur clé des programmes internationaux

L’INSU est l’un des pilotes de la prospective européenne en astronomie au sein d’Astronet. L'INSU prend part au développement de grands programmes internationaux (Mistrals, Geotraces, Research Data Alliance...).
En Europe toujours, il est fortement impliqué dans des services de prévision comme Mercator (en océanographie) et Prev’air (pour la qualité de l’air). Il contribue à construire le système européen d’observation pour l’environnement, Copernicus.

Un rôle central au sein du Giec

Ses chercheurs jouent aussi un rôle central au sein du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), créditant ainsi la recherche française d’une reconnaissance mondiale.

Le GIEC

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) est un organisme intergouvernemental, ouvert à tous les pays membres de l'ONU. Ce groupe « a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les risques liés au réchauffement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. »