© Askar Ibragimov

Elvira AstafyevaChercheuse en géophysique et science spatiales

Médaille de bronze du CNRS

Les ondes sismiques qui se propagent lors d’un tremblement de terre ne s’arrêtent pas au sol : elles se font sentir jusqu’à la haute atmosphère. Elvira Astafyeva, chercheuse à l’Institut de physique du globe de Paris (IPGP), étudie la réponse aux séismes de l’ionosphère, cette couche atmosphérique qui nous protège du rayonnement solaire. Elle espère développer ainsi de nouveaux outils pour étudier les mouvements de la lithosphère. Ses recherches pourraient en outre déboucher sur la création d’un outil d’alerte pour les tsunamis. Titulaire d’un doctorat obtenu à l’Institut de physique solaire et terrestre d’Irkoutsk, Elvira Astafyeva réalise, entre 2007 et 2012, deux post-doctorats au Japon et en France, à l’IPGP. Recrutée en 2012 par le CNRS, elle obtient une bourse ERC pour continuer ses recherches sur l’ionosphère et sur la sismologie ionosphérique, c’est-à-dire, la détection spatiale des séismes et des tsunamis, ainsi que des éruptions volcaniques. Des orages magnétiques aux mouvements de la lithosphère, l’originalité de ses travaux a déjà assis sa réputation dans une large communauté scientifique.

Chercheuse CNRS