Matthieu Lengaigne reçoit la médaille de bronze 2012 du CNRS

Prix et distinction

Les dépressions tropicales engendrent des cyclones sur l’océan. Où frapperont-ils ? Avec quelle intensité ? Les travaux de Matthieu Lengaigne ont pour but, à terme, d’améliorer la prévision des trajectoires et de la puissance de ces phénomènes dévastateurs.

Après un doctorat à l’université Pierre et Marie Curie sur le déclenchement d’El Niño, le jeune scientifique poursuit ses recherches sur le Pacifique tropical à l’université anglaise de Reading. Puis, il est recruté en 2005 par l’Institut de recherche pour le développement (IRD) au sein du Laboratoire d’océanographie et du climat1.

Parmi les résultats marquants obtenus par ce chercheur, notons la mise en évidence du rôle des couches de surface de l’océan sur l’intensité et le nombre de cyclones à l’aide de simulations numériques.

Affecté en Inde par l’IRD, il s’intéresse aux cyclones du Golfe du Bengale, particulièrement meurtriers, ainsi qu’aux variations du niveau de la mer dans l’océan Indien. Matthieu Lengaigne développe alors des collaborations fructueuses avec ses collègues indiens et s’implique dans la formation de nombreux étudiants qu’il initie à l’analyse de simulations numériques. « Être confronté aux différences culturelles, trouver la bonne façon de travailler ensemble, sont pour moi des moteurs permanents. »

Notes

 

  1. Laboratoire d’océanographie et du climat : expérimentations et approches numériques (LOCEAN), CNRS / UPMC / IRD / Museum national d’histoire naturelle, Institut Pierre Simon Laplace, Paris