© Anna Harrison

Anna HarrisonGET/OMP

ERC Starting Grant

Biographie

Anna Harrison est chargée de recherche au CNRS depuis 2021. Elle effectue ses travaux dans le domaine de la géochimie et des sciences de l’environnement, avec une spécialisation sur les interactions fluides-minéraux-gaz. Anna Harrison et son équipe étudient les réactions qui peuvent capturer le CO2 afin d’atténuer le changement climatique, et les implications environnementales des réactions entre fluides et roches. Elle met en œuvre à la fois une approche expérimentale et la modélisation  du transport réactif afin d’illuminer les mécanismes réactionnels. Anna Harrison a obtenu un doctorat de géosciences à l’université de Colombie Britannique, Vancouver, Canada. Après un postdoc à  l’université Stanford, elle a reçu une bourse du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada  pour conduire des recherches au laboratoire  Géosciences de l’Environnement à Toulouse. Elle a ensuite obtenu une bourse Marie Sklodowska Curie  pour  étudier expérimentalement les réactions d'altération des minéraux à University College, Londres. Anna Harrison a occupé un poste de maître de conférences à l’université Queen’s, Canada de 2018 à 2021 avant de rejoindre le CNRS.

Projet : DryCO2 - Mécanismes de l'altération minérale due aux gaz dans un climat changeant

Les réactions d'altération des minéraux fournissent des nutriments essentiels à la vie et régulent les concentrations du CO2 atmosphérique et le climat. L'altération des minéraux est facilitée dans la zone non-saturée des sols où les réactifs gazeux, comme le CO2 et l'O2, sont facilement transportés. Le changement climatique a un impact sur la taille et la teneur en eau de cette zone et, donc, sur les taux d'altération des minéraux. Mais une compréhension insuffisante des mécanismes qui contrôlent l’altération des minéraux empêche de prédire précisément cet impact. L’objectif de DryCO2 est de mieux comprendre les mécanismes physiques et chimiques de l'altération des minéraux induite par la phase gazeuse dans la zone non-saturée, afin d'évaluer l'évolution du climat au cours de l'histoire de la Terre, d'optimiser l'élimination artificielle du CO2pour atténuer le changement climatique, et de prévoir l'impact du futur changement climatique anthropique sur les réactions d'altération des minéraux qui stockent le CO2 et libèrent des nutriments.