Journées Nationales des Entrantes & Entrants de l'INSU 2024

« L’INSU aujourd’hui », une introduction de l'Institut National des Sciences de l'Univers, ses missions, ses outils, ses piliers, présentée par son directeur Nicolas Arnaud, a marqué l'ouverture des JN2E 2024.

« Je suis toujours émerveillé de la diversité et de la richesse apportée par les nouveaux entrant.e.s, qui arrivent chacun avec un parcours et une culture propre. J’attends toujours beaucoup de ces journées de rencontre avec l’ensemble des gens qui font le tissu et la richesse de l’INSU. L'une de ces attentes est d’essayer, en peu de temps, de sensibiliser les nouveaux entrant.e.s à ce qu'est notre institut : non pas simplement un ensemble de services, d'infrastructures et d'objets mais un collectif qui se construit. L'INSU, c'est nous tous. » explique Nicolas Arnaud. « Créer un sentiment d'appartenance est essentiel car l'INSU ne peut être tel qu'il vise à être si chacun ne se l'approprie pas dans sa trajectoire personnelle, et ne fait pas de sa trajectoire une partie de l'INSU. Depuis quelques années, il y a une conscience assez aigüe de l’ensemble de ces nouveaux arrivants d’être dans un institut qui est différent des autres, et ces JN2E leur permettent de découvrir avec nous un certain nombre d’actions de l’INSU dont ils n’avaient pas connaissance. »

Pour Benoît Derode, nouveaux membre du Corps National des Astronomes et Physiciens (CNAP) à l’EOST de Strasbourg, les JN2E ont apporté de nombreuses réponses à ses questions sur l'INSU : « Le poste de CNAP est spécifique car il dépend de notre université mais représente aussi l'INSU en tant qu'opérateur de ses Services nationaux d’observations (SNO). L'une de mes attentes principales, qui a été adressée lors des JN2E, était donc de mieux comprendre la place des CNAP dans l’INSU d’un point de vue administratif, logistique, et en interaction avec les autres agents. »

Les tables rondes et sessions de présentations des JN2E 2024 ont permis de donner à voir tous les métiers nécessaires à l’INSU, ainsi que les différentes expériences professionnelles et de vécu :

• La table ronde « La diversité des métiers dans une grande campagne communautaire : l’exemple APERO » animée par Camille Catalano (Ingénieur de recherche en développement d’instrument), Laurent Memery (Directeur de recherche au LEMAR et PI du programme APERO), et Simon Rondeau (Vidéaste / Youtubeur) ;
• La table ronde « Ma vie de cadre à l’INSU et mes évolutions carrière » animée par Nathalie Cotte (Directrice de l’OSUG), Marc Ferrari (Directeur de l’OHP et adjoint Pythèas), Cyrille Flamant (Directeur Adjoint Scientifique Océan-Atmosphère à l’INSU), et Laurence Lavergne (Déléguée scientifique à l’INSU) ;
• La série de descriptifs en 300 secondes portant sur l'ensemble d’expertises au service de la recherche : formation, programmes nationaux, valorisation, communication, Europe & international ;
• La présentation « Expérience de sciences participatives : l’exemple du projet FRIPON Vigie-ciel » par Sylvain Bouley (Planétologue et professeur à l’Université Paris Saclay) ;
• La session d'échanges avec la direction de l'INSU.

« Ces présentations et ces échanges sont importants car être à l’INSU peut se faire de manière très différente au cours de sa carrière : on peut évoluer, changer de corps, changer de métier, changer de prises de responsabilités. » souligne Nicolas Arnaud. Audrey Chatain, nouvelle chargée de recherche au LATMOS, a particulièrement apprécié ces sessions : « J'ai pu apprendre beaucoup de choses, sur l'identité de l'INSU mais aussi sur des résultats scientifiques très intéressants, comme par exemple lors de la table ronde sur le retour de mission APERO. »

Chercheur.euse.s, ingénieur.e.s et CNAP ont pu se rencontrer, échanger, et tisser des liens entre nouveaux membres des différents pôles de l'INSU lors d'activités ludiques : ice breaker, café littéraire permettant la découverte libre d’ouvrages et de valorisations scientifiques de l'INSU, soirée autour du jeu de stratégie collaboratif ClimaTicTac. Sophie Ayrault, directrice adjointe scientifique de la thématique Surfaces et Interfaces Continentales (SIC), apprécie les interactions qui se créent lors des JN2E : « Ce qui m'a vraiment plu, c'est que les nouveaux entrants et entrantes sont très ouverts d’esprits et n’ont pas de barrière d’âge, de statut, ou de thématiques de recherches dans leurs interactions : ils se sont beaucoup mélangés avec simplicité et transparence. Il se crée dans ces JN2E une mise en relation riche, qui permet d’ouvrir des portes. »

Les échanges ont aussi été orientés sur des sujets transverses, notamment lors des présentations « Comment changer nos pratiques pour minimiser notre impact sur le climat ? » (par Marie-Alice Foujols du GDR Labos 1point5) et « Lutter contre les violences sexistes et sexuelles : quels dispositifs ? » (par Olivia Venot, déléguée scientifique à l’INSU). Des sujets fondamentaux pour Sophie Ayrault « J’ai apprécié la préoccupation sur la responsabilité environnementale de la science que l’on développe, c'est un sujet fortement abordé dans les prospectives SIC. Il est aussi important de souligner l'investissement sur l’égalité des chances, la lutte contre le sexisme, et la bienveillance face aux différences. » et Nicolas Arnaud « L’aventure humaine de l’INSU, c'est d'exister au sein de l’Institut avec un certain nombre d’engagements, de responsabilités, de respect des autres. J'ai été touché par la manière dont les nouveaux entrant.e.s sont sensibilisés aux questions de responsabilité environnementale, mais aussi aux questions de qualité de vie au travail : comment conduire notre recherche lorsque, de par la nature des objets que l’on étudie, on se sent plus concerné, plus conscient ? Comment faire collectif et lutter contre les violences, quelles qu’elles soient ? Ces questions nourrissent nos discussions sous un nouvel angle. »

Pour Audrey Chatain, ces journées d'échanges ont stimulé son sentiment d'appartenance à l'INSU : « Je recommanderai les JN2E aux futurs nouveaux entrants et entrantes ! »