Amaëlle Landais reçoit la médaille de bronze 2011 du CNRS
À l’École de chimie de Rennes puis à l’École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris, Amaëlle Landais découvre le goût de la recherche. Après une thèse sur l’étude du climat à partir des carottes de glace, « un sujet qui touche à l’environnement avec une approche physique et du travail de laboratoire », et un post-doctorat à l’Institut des sciences de la terre de Jérusalem, elle entre au CNRS en 2007 au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement1.
Ses travaux portent sur le développement et l’utilisation de méthodes de mesures de haute précision des isotopes stables, dans la glace et dans l’air. Elle développe notamment des protocoles expérimentaux qui ont permis des résultats majeurs sur l’interprétation des carottes glaciaires. Passionnée par son sujet, « la glaciologie est assez proche des préoccupations de la société même si dans la pratique ça reste très fondamental », Amaëlle Landais aime le travail en équipe et le contact avec les étudiants. Cette spécialiste de l’environnement souligne que les gens « se sentent concernés par le changement climatique, et particulièrement par les missions polaires en Antarctique et au Groënland ». Une thématique, il est vrai, plus facile à vulgariser que d’autres !
Notes
- Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE), CNRS/CEA Paris/Université Versailles Saint-Quentin, Gif-sur-Yvette