Vue d'artiste de Rosetta descendant vers la surface de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko le 30 Septembre 2016. Crédits : ESA/ATG medialab[...]
Vue d'artiste de Rosetta descendant vers la surface de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko le 30 Septembre 2016. Crédits : ESA/ATG medialab[...]

Rosetta dévoile les secrets de l’origine du xénon

Univers

L’existence d’un lien entre la composition isotopique en xénon terrestre et celle de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko vient d’être mise en évidence par un consortium international de chercheurs1 dont ceux du CNRS et des universités de Lorraine, d’Orléans, de Toulouse III – Paul Sabatier et d’Aix-Marseille grâce à l’instrument Rosina de la sonde Rosetta de l’ESA. Le xénon est un gaz rare marqueur des processus de formation du Système solaire. Contrairement aux météorites et au Soleil, l’atmosphère terrestre possède une signature isotopique spécifique : un cas unique dans le Système solaire. L’analyse des données récoltées par Rosina montre que le xénon primitif apporté sur Terre durant les premières phases de formation du Système solaire serait issu d’un mélange de xénon provenant des comètes et des astéroïdes. Ces résultats indiquent également que le xénon de la comète Tchouri serait étranger au Système solaire. Cette étude est publiée dans Science le 9 juin 2017.

 

Vue d'artiste de Rosetta descendant vers la surface de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko le 30 Septembre 2016. Crédits : ESA/ATG medialab

 

Sources

 

Xenon isotopes in 67P/Churyumov-Gerasimenko show that comets contributed to Earth’s atmosphere,  B. Marty, K. Altwegg, H. Balsiger, A. Bar-Nun, D. V. Bekaert, J.-J. Berthelier,A. Bieler, C. Briois, U. Calmonte, M. Combi, J. De Keyser, B. Fiethe, S. A. Fuselier, S. Gasc, T. I. Gombosi, K. C. Hansen, M. Hässig, A. Jäckel, E. Kopp, A. Korth, L. Le Roy, U. Mall, O. Mousis, T. Owen, H. Rème, M. Rubin, T. Sémon,C.-Y. Tzou, J. H. Waite, P. Wurz, Science, 09 juin 2017.

 

Notes

 

1-Au sein d’une collaboration internationale, ces travaux impliquent le Centre de recherches pétrographiques et géochimiques (CNRS/Université de Lorraine), le Laboratoire atmosphère, milieux, observations spatiales (CNRS/UPMC/Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines) faisant partie de l’Institut Pierre Simon Laplace, le Laboratoire de physique et chimie de l’environnement et de l’espace (CNRS/Université d’Orléans), le Laboratoire d’astrophysique de Marseille (CNRS/Aix Marseille Université) et l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (CNRS/Université Toulouse III – Paul Sabatier).