Éric Gourgoulhon reçoit la médaille d'argent 2012 du CNRS

Prix et distinction

S’il s’oriente très tôt vers des études mêlant astrophysique et mathématiques, à l’École normale supérieure de Saint-Cloud, c’est avec la ferme intention de percer les mystères de l’Univers. Titulaire en 1992 d’une thèse en astrophysique de l’université Paris 7, Éric Gourgoulhon intègre le département d’astrophysique relativiste et de cosmologie1 l’année suivante en tant que chercheur CNRS. Neuf ans plus tard, il rejoint le Laboratoire Univers et théories2 de Meudon.

Ses travaux théoriques issus de la relativité générale contribuent à interpréter les données des télescopes et des détecteurs d’ondes gravitationnelles dans le but de « comprendre la physique très particulière qui régit l’évolution des astres compacts comme les étoiles à neutrons et les trous noirs ».

Auteur de deux ouvrages sur la relativité restreinte et les fondements de la relativité numérique, Éric Gourgoulhon participe par ailleurs au lancement, en 2001, de la bibliothèque numérique LORENE (Langage Objet pour la RElativité NumériquE) dédiée aux calculs de physique relativiste et utilisée par plusieurs équipes
internationales.

La mise en service à l’horizon 2014 de tout un arsenal d’observatoires terrestres et
spatiaux plus performants permettra bientôt à l’astrophysicien de tester en détail le comportement de la matière et de la lumière dans les champs gravitationnels forts. vec en ligne de mire l’obtention de la première image du trou noir situé au centre de notre galaxie.

Notes

 

  1. Cette unité relevait du CNRS et de l’Observatoire de Paris.
  2. Laboratoire Univers et théories (Luth), CNRS / Observatoire de Paris / Université Paris Diderot, Meudon