Séisme de Nouvelle Zélande

Le séisme est très superficiel (profondeur 5 km). Son mécanisme indique un jeu de faille décrochant - inverse. C'est le caractère superficiel et proche de la deuxième plus grande ville du pays qui explique très probablement l'ampleur des dégâts et le nombre de victimes causés par le séisme.
Le séisme a produit de très fortes accélérations du sol (PGA), localement supérieures à 1g à proximité de la ville de Christchurch.
Le séisme apparaît comme la plus forte réplique du séisme de magnitude 7.0 qui s'était produit à proximité le 3 septembre 2010. L'épicentre du choc du 21 février 2011 est situe à l'extrémité Est des répliques antérieures associées au choc principal de septembre 2010. En première analyse (USGS) la faille responsable du choc du 21 Février 2010 n'est pas bien identifiée, mais l'orientation Nord ou Nord-Est du plan de faille à mouvement décrochant inverse pourrait correspondre à des failles reconnues antérieurement dans la région de Port Hills, juste au Sud de Christchurch.
Une équipe française est actuellement en Nouvelle Zélande dans le cadre de l'ANR CENTURISK, elle pourrait modifier sa mission initiale pour se rendre dans la zone du séisme.
Sources
Cellule postsismique de l'INSU