© Michel Rieutord, 2022.

Michel RieutordEnseignant-chercheur de l'université Toulouse III Paul Sabatier, à l'Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP), France.

Synergie Grant

Biographie

Professeur à l‘Université Paul Sabatier – Toulouse III, à l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP), Michel Rieutord a soutenu sa thèse de doctorat à l‘observatoire de Paris-Meudon en 1987, suivi d‘un post-doctorat à la Scuola Internazionale Superiore di Studi Avanzati à Trieste. Il est recruté Maître de conférences à Toulouse III en 1989,  puis élu membre de l’Institut universitaire de France en 1997, puis professeur en 2000. Michel Rieutord s’intéresse à la dynamique des fluides en Astrophysique et plus particulièrement aux effets de la rotation et de la turbulence dans le soleil et les étoiles. Ses méthodes de recherche vont de l’analyse mathématique à la simulation numérique sur les supercalculateurs, en passant par l’analyse de données d’observation.

Projet 4D-STAR: Vers une modélisation de l’évolution stellaire à plus d’une dimension à l’ère de l’astérosismologie spatiale 

Les étoiles sont la source du rayonnement, de la chimie et de la vie dans l’Univers. Compte tenu de leur rôle crucial pour l’astrophysique, beaucoup d’efforts ont été consacrés à leur observation depuis le sol et l’espace. Dans ce cadre, l’astérosismologie spatiale, c’est-à-dire l’étude des vibrations stellaires à l’aide de missions spatiales, a révolutionné notre connaissance de la structure interne, de l’évolution, de la dynamique et du magnétisme des étoiles. Pour exploiter ces nouvelles données de hautes précisions et par exemple déterminer les âges stellaires, les modèles de structure et d’évolution des étoiles doivent être de plus en plus réalistes et inclure les trois dimensions de l’espace dans la description des phénomènes physiques présents dans les étoiles. Le projet 4D-STAR, financé à près de 10 millions d’euros sur 6 ans, a donc pour objectif de développer de nouveaux modèles d’étoiles, tridimensionnels, incluant simultanément leur champ magnétique et leur rotation tout au long de leur évolution qui reproduiront l’ensemble des contraintes obtenues grâce à l’observation depuis l’espace des vibrations stellaires.

Collaboration

Le projet est en collaboration avec : 

  • Stéphane Mathis, directeur de recherche CEA à l'UMR Astrophysique instrumentation modélisation (AIM)

  • Conny Aerts, co-PI à l'université de Leuven, Belgique. 

  • Aaron Dotter, co-PI à l'université de Dartmounth, Etats-Unis.