Appel à candidatures pour la direction de l’Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble

Emplois
Date d’ouverture des dépôts
Date limite des dépôts

La fonction de directeur de l’IPAG est à pourvoir à partir du 1er janvier 2021.

L’IPAG est l’un des principaux laboratoires européens de recherche et d’instrumentation en astronomie et astrophysique. Ses thématiques de recherche sont l’étude du milieu interstellaire, la formation stellaire, les disques protoplanétaires et la formation planétaire, la détection et la caractérisation des exoplanètes et des systèmes exoplanétaires, la composition chimique et l’évolution des petits corps du système solaire, les planètes telluriques et les satellites glacés, l’émission de haute énergie et le processus d’accrétion/éjection des objets compacts, la recherche en instrumentation astronomique. Il développe des instruments pour les grands télescopes au sol et dans l’espace. L’IPAG est une unité mixte de recherche du CNRS et de l’Université Grenoble Alpes (UMR 5274). L’IPAG contribue au sein de l’OSUG aux services d’observation labellisé par l’INSU et est fortement impliqué dans l’enseignement supérieur, en particulier dans le parcours Astro/Planéto du Master de Physique de l’Université Grenoble Alpes.

Le laboratoire regroupe environ 160 personnes, dont une soixantaine de chercheurs permanents, une vingtaine de post-doctorants, une quarantaine de doctorants et apprentis, et une quarantaine d’ingénieurs et techniciens dont une dizaine de contractuels. L’IPAG gère chaque année un budget d'environ 4 M€ hors salaires des permanents et 400 k€ de fonctionnement. Ce budget inclut la gestion d’un ITN et de 4 ERC, 2 ERC supplémentaires démarrant mi-2020.

L’IPAG occupe des locaux répartis sur deux bâtiments (OSUG-A et OSUG/Phitem-D) séparés de 100m seulement sur le campus principal de l’Université Grenoble Alpes à Saint-Martin d’Hères. Il occupe une place essentielle dans le paysage académique grenoblois, de par son implication forte dans l’OSUG, le CSUG (Centre Spatial Universitaire Grenoble, avec plusieurs nanosatellites en co-construction) et le pôle de recherche PAGE de l’UGA. Il entretient des liens étroits  avec le tissu industriel grenoblois, notamment via les 3 startups qui ont émergé de l’IPAG (RSS, Alpao et FLI).

Les missions de l’IPAG sont la recherche, l'enseignement et la formation, la diffusion des connaissances, le développement instrumental, la valorisation et les relations avec le monde socio-économique, et enfin la conduite de services nationaux d'observation labellisés par l'Institut National des Sciences de l'Univers (INSU) du CNRS, sous le chapeau de l’OSUG, l’Observatoire des Sciences de l’Univers de Grenoble.

L'IPAG développe ses recherches sous l'angle des observations, analyses de données, simulations numériques, théories, expériences de laboratoire, instrumentations (sol, espace) et recherches instrumentales. Rosetta, Cassini, Herschel, Planck, Sphere, Gravity ont vu une contribution scientifique majeure provenant de l’IPAG.

Le laboratoire est structuré en équipes de recherche et en un groupe support. Les équipes de recherche sont au nombre de sept : Charm, Exoplanètes, Interstellaire, Odyssey, Planéto, Sherpas, et Spectre. Le groupe support est composé de 6 services : électronique, informatique, instrumentation, mécanique, gestion/administration, coordination projet.

Des salles d’expérimentation techniques, des salles blanches et un hall d’intégration permettent l’assemblage et l’étalonnage d’expériences de taille variable.

Les chercheurs de l’IPAG sont très impliqués dans :

  •  le retour scientifique des instruments développés à l'IPAG (VLT, VLTI, CFHT, EXTRA, NIRPS, Rosetta...) ;
  •  l'exploitation des grands observatoires internationaux (ALMA, NOEMA, IRAM 30m, Mars Express, MRO, ExoMars, Curiosity, New Horizon, Hayabusa-2,  Gaia...) ;
  • la préparation de grands projets (ESO dont l’ELT; Mars2020, JUICE, Europa-Clipper, JWST, PLATO, CTA...) et la R&D instrumentale liée aux grandes thématiques scientifiques ;
  •  le développement de modélisations de pointe et de simulations numériques lourdes fluides (codes (M)HD, et ou particulaires PIC) ;
  •  l'astrophysique de laboratoire en support à l'exploitation des grandes missions spatiales ci-dessus.

Les principaux projets instrumentaux sont Harmoni, Maory, Efisoft pour l’ELT, CTA, les radars sur les sondes planétaires (Juice, Hera, Chimera), et les projets de R&D autour de la haute résolution spatiale et spectrale ainsi que la spectro-imagerie miniaturisée pour nanosatellites.

Le futur directeur ou la future directrice de l’IPAG prendra ses fonctions au 1er janvier 2021 pour un mandat de 5 ans, renouvelable une fois. Il ou elle mènera son action au sein de l’OSUG en lien avec les tutelles du laboratoire, CNRS, Université Grenoble Alpes et en interaction forte avec le CNES pour les projets spatiaux. Il ou elle veillera à promouvoir l'excellence scientifique du laboratoire et le développement d'instruments spatiaux et sol pour les plus grands observatoires de la discipline. Pour ce faire, il ou elle pourra s’appuyer sur le projet présenté au comité de visite du HCERES de janvier 2020 ainsi que sur l’évaluation et les recommandations écrites de celui-ci.  Il ou elle devra assurer la livraison des projets instrumentaux en cours et garantir leur exploitation scientifique dans les meilleures conditions. Il ou elle développera sa vision du laboratoire et inscrira le laboratoire dans la perspective des grands projets de la discipline à l'horizon 2030. Il ou elle poursuivra et développera certaines actions récemment entreprises comme la réorganisation du groupe support, la mise en place de processus qualité pour l'ensemble du laboratoire, l’accompagnement des projets.

La fonction est ouverte à tout(e) candidat(e) titulaire d’un doctorat et d’un poste académique en France. Les potentiel(le)s candidat(e)s, s’il(elle)s le souhaitent, peuvent prendre contact dès maintenant avec le comité de recherche mis en place par les tutelles (voir ci-dessous). Les lettres de candidature accompagnées d’un CV et d’une notice complète de titres et travaux sont à envoyer avant le 15 mars 2020 à Gérard Rousset (gerard.rousset@obspm.fr), président du comité de recherche.

 

 

Composition du comité de recherche :

 

  • Pierre Beck (IPAG)
  • Cecilia Ceccarelli (IPAG)
  • Sylvain Chaty (AIM)
  • Kjetil Dohlen (LAM)
  • Catherine Dougados (IPAG)
  • Claire Moutou (IRAP)
  • Frédéric Roussel (IPAG)
  • Gérard Rousset (LESIA, président du comité)